Session 2024-2025 : « Osons le changement ! Et maintenant, que faisons-nous ? »

La Session diocésaine, qui a commencé en mai 2024, s’est poursuivie jeudi 13 et vendredi 14 février. Après des réflexions menées au niveau local (13.02), un rassemblement diocésain s’est tenu à Renens (14.02).

Retours sur ces journées :

A lire également :

Journée Mondiale du Malade 2025 : Lettre aux engagés en Église

Journée Mondiale du Malade 2025 : Lettre du Conseil épiscopal Santé aux engagés en Église

Chers frères et sœurs engagés au service de l’Église,

Ce mardi 11 février, l’Église catholique célèbre pour la 33ᵉ fois la Journée Mondiale du Malade. Une journée dédiée aux personnes souffrantes à travers le monde, à leurs proches et à tous ceux qui prennent soin d’eux avec dévouement et compassion.

À cette occasion, le pape François nous adresse un message fort, dans lequel il appelle chacun – les malades, les soignants, les familles, les aumôniers, et toutes les personnes présentes dans les lieux de soins – à raviver la conscience de leur rôle et de leur responsabilité dans notre société. Il nous dit : « votre marche avec les autres est un signe pour chacun, un hymne à la dignité humaine, un chant d’espérance, dont la voix va bien au-delà des chambres et des lits des établissements de soins où vous êtes. »

Dans l’esprit de l’Année Jubilaire, l’espérance est au cœur de cette journée, une espérance qui se révèle au sein même de notre impuissance partagée, celle du malade, de son entourage et de celui qui soigne. Elle nous conduit à la source de notre foi, à cette certitude que nous donne la Pâque du Christ : « Le Ressuscité marche avec nous. »

Le pape François nous encourage à saisir cette beauté, à apprendre à l’inscrire dans notre cœur et âme pour ne pas oublier toutes ces lumières que nous recevons au chevet des souffrants et qui nous enseignent le vrai goût de la vie. Dans un monde où la fragilité est souvent perçue comme une faiblesse, nous sommes appelés à redécouvrir sa valeur profonde : celle qui nous ouvre à la compassion, à la fraternité et à une espérance qui dépasse nos propres limites.

Dans cet élan, le Conseil épiscopal Santé, récemment mis en place, a souhaité adresser ces quelques mots à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, œuvrent auprès des malades. Que cette Journée Mondiale des Malades soit pour chacun un temps de contemplation et de renouvellement, où nous puissions reconnaître, dans la souffrance partagée, la présence vivante du Christ.

Pour avoir plus d’informations sur le travail de ce conseil, veuillez consulter le site du diocèse. Le message du Pape François à l’occasion de la 33e Journée Mondiale du Malade peut être relu sur le site du Vatican.

Que le Seigneur en marche à nos côtés, nous soutienne et nous aide à grandir dans cette espérance, qu’il nous appelle à accueillir pleinement, pour qu’elle éclaire nos chemins et nous fasse avancer, ensemble, dans la lumière du ressuscité.

Le Conseil épiscopal Santé

(Version PDF de la lettre)

Prière pour les vocations sacerdotales

Nos séminaristes invitent à une veillée de prière pour les vocations sacerdotales la nuit du samedi 15 février 2025, à partir de 20h, en l’église Saint François d’Assise de Renens. Ce temps d’adoration se conclura par la célébration de la messe à 8h, le 16 février.

Pour ceux qui ne peuvent se rendre sur place, les séminaristes vous encouragent à vous unir en prière à distance. Une neuvaine de prière, à faire à la maison ou en communauté, vous est proposée.

Chacun.e peut également allumer un lumignon cette nuit-là sur le bord de sa fenêtre en signe de communion spirituelle.

En lien : Appel de novembre 2024 des deux séminaristes du Séminaire diocésain Saint-Charles

100 ans de la Cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg : Journée officielle

Messe du 100e anniversaire de la Cathédrale de Fribourg :

  • Photos
  • Vidéo sur Instagram (par la région diocésaine fribourgeoise)
  • Discours de M. Cédric Pillonel, secrétaire général de la Fédération ecclésiastique catholique romaine du canton de Vaud
  • Discours de Mme Isabella Senghor, représentante de l’évêque pour la région diocésaine de Fribourg (partie germanophone)
  • Discours du chanoine Jean-Jacques Martin, prévôt du Chapitre cathédral de St-Nicolas : Introduction / Conclusion
  • Discours de M. Dominique de Buman, président du comité d’organisation du jubilé des 100 ans de la Cathédrale

Mot de l’évêque

Les 13 et 14 février aura lieu – localement d’abord, puis à Renens – une session diocésaine sur le thème « Oser le changement ». Faut-il interpréter ce titre au sens de la fameuse phrase du Guépard : « Il faut que tout change pour que rien ne change ? » Oui et non. Oui, car « Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité » (Hébreux 13,8) et il a promis qu’il serait avec nous tous les jours jusqu’à la fin des temps (cf. Matthieu 28,20). Il a aussi demandé s’il trouverait la foi à son retour (cf. Luc 18,18) : il est là, mais acceptons-nous d’être avec lui ? Et aidons-nous d’autres à être avec lui ? Nous avons notre rôle : « Comment l’invoquer, si on n’a pas mis sa foi en lui ? Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ? Comment entendre si personne ne proclame ? » (Romains 10,14). Nous pouvons masquer le Christ, laisser la lumière sous le boisseau… Nous pouvons le faire par un comportement indigne ou criminel, mais aussi simplement en croyant que l’Église et la vie chrétienne sont connues. Notre manière d’exprimer notre foi, dans la parole et dans la vie (y compris dans notre organisation), est souvent devenue opaque.

Le dernier dimanche de janvier, nous avons pu entendre : « Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre » (Néhémie 8,8). Le peuple rentrant d’exil à Babylone ne comprend plus l’hébreu, et l’accès à sa religion demande une aide. C’est largement le cas de nos jours. Ne sous-estimons pas que notre foi a besoin de mots, même si les mots sont trop étroits pour en exprimer toute l’ampleur. Si nous proclamons « Jésus-Christ est Seigneur », quelles connotations aura cette affirmation de foi ? Si nous disons « Parole de Dieu », comment cela sera-t-il compris ? Les confusions possibles sont innombrables, par exemple si on n’articule pas la relation entre l’Esprit Saint et les auteurs humains, ou si on ne connaît pas du tout le contexte initial. Parmi les grands signes de renouveau de l’Église (au moment où j’écris je vais à Paris où ce sera un thème de la rencontre entre quelques conférences épiscopales) il y a la croissance rapide du catéchuménat des adultes. C’est impressionnant. Mais si nous ne savons pas les accueillir, si on les infantilise, si on part du principe que nos expressions sont claires, si nous ne voyons pas passer leurs questions de compréhension et de recherche de vie, ils repartent convaincus que ça ne vaut plus la peine de chercher quelque chose dans notre Église.

Donc, faut-il que tout change pour que rien ne change ? Tout, non, mais cherchons quoi. Et si on ne change rien on risque de tout perdre. Si c’est à la lumière de l’Esprit Saint que l’on change, on devient encore mieux ce qu’on était : chrétiens, disciples de Jésus.

+ Charles Morerod OP

Aide aux victimes indépendante disponible depuis début janvier 2025 dans toute la Suisse

Au cours de l’année 2025, l’Église catholique romaine mettra en oeuvre de nouvelles coopérations et appliquera de nouveaux standards et processus pour empêcher les abus sexuels et leur dissimulation et pour offrir une aide aux victimes professionnelle dans toute la Suisse : depuis le début de l’année, les services de signalement ecclésiaux ne proposent plus leur propre aide aux victimes, mais renvoient systématiquement aux services d’aide aux victimes reconnus par les cantons, où les personnes concernées bénéficient d’un soutien et de conseils indépendants. En termes de gestion du personnel, un guide pour la tenue des dossiers personnels ainsi que des assessments scientifiques des futurs agent-e-s pastoraux contribueront à réduire les risques. Ces éléments seront introduits dans le courant de l’année. Le Service national Abus dans le contexte ecclésial a vu ses ressources être augmentées en début d’année afin de faciliter la concrétisation et la mise en œuvre du train de mesures.

Message de Mgr Morerod à propos des indulgences

À propos des indulgences

L’année sainte est l’occasion d’obtenir des indulgences. De quoi s’agit-il donc ? Je prends une comparaison : si je brûle la maison de quelqu’un, il peut me le pardonner, mais il reste à reconstruire la maison. D’autres peuvent m’aider dans cette tâche. Or Dieu nous vient en aide en tenant compte de ce que nous sommes. Nos actes, positifs et négatifs, ont un impact sur d’autres. Des effets positifs peuvent compenser des effets négatifs, aussi dans le domaine spirituel. Évidemment que le Christ n’a pas besoin de nous pour nous sauver, mais il associe ses disciples à la diffusion de ses dons. Jésus n’envoie pas des disciples passifs. Le pape Paul VI parlait de cette solidarité en présentant les indulgences : « Dans le secret et la bonté du mystérieux dessein de Dieu, les hommes sont unis entre eux par une solidarité surnaturelle par laquelle le péché d’un seul nuit aussi aux autres, de même que la sainteté d’un seul profite également aux autres. C’est ainsi que les fidèles s’aident les uns les autres à parvenir à leur fin surnaturelle » (Constitution Apostolique Indulgentiarum Doctrina, 1er janvier 1967, § 4).

Il existe désormais seulement des indulgences plénières. L’entraide dans la communion des saints « compense » la totalité des effets restants des péchés de la personne pour laquelle on obtient l’indulgence. La Note sur les indulgences du jubilé 2025 précise les conditions : « Les fidèles pourront également recevoir l’Indulgence jubilaire s’ils rendent visite, individuellement ou en groupe, à un lieu jubilaire. Là, ils vivront un temps convenable d’adoration eucharistique et de méditation, conclu par le Notre Père, le Credo, et l’invocation à Marie, Mère de Dieu ».

Quant au lieu du pèlerinage, il y en a plusieurs dans le diocèse (sans aucune porte sainte) : la cathédrale St-Nicolas à Fribourg, les Basiliques Notre-Dame de Genève, Lausanne et Neuchâtel, les sanctuaires de Notre-Dame de Bourguillon et Notre-Dame des Marches, l’église paroissiale de Siviriez (paroisse de sainte Marguerite Bays). Les personnes qui ne peuvent se déplacer peuvent obtenir l’indulgence là où elles sont, si possible en les liant à des œuvres de charité. Tout ceci est développé dans la Note de la Pénitencerie Apostolique citée ci-dessus.

 Fribourg, le 27 décembre 2024

+ Charles MOREROD op

Version PDF du message de l’évêque (27.12.24)

Fête-Dieu 2013

Fête-Dieu : Appel à témoignages

L’année prochaine, à l’occasion des 600 ans de la première mention écrite de la Fête-Dieu de Fribourg, le Comité des Solennités religieuses de Fribourg souhaite éditer un petit livret avec vos témoignages. Pour ce faire, nous vous sollicitons pour nous partager vos souvenirs et vos anecdotes personnels liés à la plus ancienne tradition vivante fribourgeoise. Notre demande s’adresse à tout le monde, du fidèle à l’évêque.

Voici un résumé des points clés concernant la soumission de vos textes :

  1. Type de texte: Témoignages, souvenirs, anecdotes liés à la Solennité de la Fête-Dieu de Fribourg.
  2. Format: Document Word et également .pdf.
  3. Longueur du texte: La taille des textes doit comporter au maximum 2’800 caractères espaces compris, mais dans l’idéal, moins de 1’400 caractères espaces compris. Nous vous rendons attentif que pour des raisons de graphisme ou autres, nous nous réservons le droit de supprimer quelques parties de votre texte.
  4. Informations à inclure: Nom, prénom, âge, fonction éventuelle à la Fête-Dieu telle que corps constitué/autorité/harmonie/fidèle… Nous vous rendons attentif que pour des raisons de graphisme ou autres, ces informations peuvent ne pas apparaître intégralement à côté de votre texte.
  5. Publication: En envoyant votre texte, vous acceptez qu’il soit publié soit dans le livret, voire sur le site internet de la Fête-Dieu de Fribourg. Nous vous informons qu’il n’y a pas de garantie de publication de votre texte et vous rappelons que les textes peuvent être publiés de manière partielle.
  6. Quantité: Nous souhaitons idéalement recevoir au minimum 2 à 3 textes par corps constitué/autorité/harmonie/fidèle…
  7. Délai de retour: 31 décembre 2024. Nous savons que le délai est serré !
  8. Langue: Bilingue, donc les textes peuvent être rédigés en français ou en allemand.

Nous vous encourageons à soumettre vos témoignages dans le respect de ces consignes, en veillant à partager des souvenirs qui, à la fois, célèbrent cette tradition historique et permettent à d’autres de la découvrir ou de se remémorer des instants marquants.

Nous vous remercions d’avance de transmettre à vos membres, collègues, connaissances, … ce courriel. Vos textes sont à envoyer à l’adresse suivante :

feugster64@hotmail.com

Mgr Morerod élu président de la CES

Élu le 4 décembre 2024 par la Conférence des évêques suisses comme son président, Mgr Morerod entamera cette mission le 1er janvier 2025.

Il s’agit de son 2e mandat à la tête de la CES (il en a été le vice-président de 2013-2015 puis le président entre 2016-2018). Il travaillera aux côtés de Mgr Joseph Maria Bonnemain, évêque de Coire, vice-président, et de Mgr Josef Stübi, évêque auxiliaire du diocèse de Bâle, troisième membre de la présidence.

Concert des fenêtres de l’Avent 2024

Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a le plaisir de vous inviter à un concert des « fenêtres de l’Avent » le jeudi 19 décembre 2024 à 18h30 ou 21h00 (à choix) à l’évêché (rue de Lausanne 86, Fribourg)

« Oratorio de Noël : XXIVmas » (45 min) par Primasch & Les Bâtards

Après un coup de fil épique d’une célèbre cabine téléphonique, Mary apprend qu’elle est enceinte. Et là, c’est le roadmovie qui commence. Un accouchement difficile dans un
diner de Bethleem, Painsylvania. La vierge primipare doit fuir une mafia en colère. Accompagnée de Jo, son copain, et de John Baptist, elle s’enfuit vers la terre promise du
Bayou.

Les Bâtards sont de retour pour vous conter l’histoire, dans ses moindres détails. Heureux évangélistes vagabonds, ils nous scandent la bonne nouvelle en grevirian. Marie dirige
l’escouade d’une main de fer et de mousseline brodée. Primasch, Vincent, Vincent, Grégoire, ‘jouez violon et guitare, résonnez tambour et musette’. Ils n’ont qu’à bien se tenir.

Suivi d’un vin chaud (à l’extérieur)

Merci de confirmer votre présence et le nombre de personnes qui vous accompagne : 
026 347 48 50 / reception@diocese-lgf.ch

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