Prévenir les abus de pouvoir : introduction d’un « code de conduite » dans le diocèse

Soucieux de prévenir tout type d’abus (spirituel, d’autorité, d’ordre sexuel, etc.) au sein de son diocèse, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, salue la mise en vigueur d’un code de conduite sur le rapport au pouvoir réalisé par la partie germanophone de son diocèse (la région diocésaine du « Deutschfreiburg »). Destiné à tout employé et bénévole, ce document servira d’outil de relecture lors d’entretien personnel et de guide pratique au fil de toute mission. Il sera peu à peu proposé à la partie francophone, à travers des consultations et discussions.

Elaboré sur plus d’un an par différents employés du Deutschfreiburg, en lien avec l’association de prévention des abus Limita, ce code de conduite délimite un cadre de travail clair, invitant à une constante remise en question. Il a été pensé par une équipe formée d’agents pastoraux représentant les différents services et unités pastorales de la région diocésaine du « Deutschfreiburg », puis soumis à large consultation et réajusté selon les remarques reçues en retour. Il est aujourd’hui – et dans les jours à venir – distribué aux agents pastoraux et catéchistes du Deutschfreiburg.

Durant l’année 2023, il sera traduit en français, discuté et débattu avec des agents pastoraux francophones, puis mis en vigueur dans l’ensemble du diocèse.

Le but ultime de ce document est de protéger l’intégrité personnelle de chacune et chacun et de créer un climat de sécurité tant pour l’employé que pour l’employeur.

Une charte déjà existante

En vigueur depuis 2019, une charte diocésaine, davantage ciblée contre les abus d’ordre sexuel, indique déjà la politique du diocèse. Cette charte demeure complémentaire au récent code de conduite, lequel est plus pratique, énumérant par exemple des situations concrètes sous forme de check-lists.

Ces charte et code de conduite indiquent le changement de culture souhaité au sein de l’institution catholique.

L’importance de la prévention

Pour rappel, la question de la prévention est depuis longtemps un souci porté par l’évêque. Après diverses démarches en ce sens depuis 2012, Mgr Morerod a nommé Mme Mari Carmen Avila représentante de l’évêque pour la prévention, entrée en fonction le 1er novembre 2022. Choisie pour ses compétences de savoir-faire en gestion de crises dans des communautés religieuses, elle s’occupe non seulement de la prévention d’abus d’ordre sexuel, mais également d’abus d’autorité, d’abus spirituels, de tendance à certaines addictions (alcoolisme, etc.). Elle s’appuie sur les réflexions et l’aide d’un groupe de travail sur la prévention, qui œuvre depuis juin 2022 afin de cibler les besoins et les priorités en termes de prévention dans le diocèse. Au sein de ce groupe de travail, divers contacts ont été pris avec des entreprises, institutions étatiques ou internationales, services RH, psychologues, afin de mettre en commun les initiatives liées à la prévention.

Pour toute question et information : info@diocese-lgf.ch

Le Service diocésain de la communication

Liens :

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Messes pour le pape Benoît XVI

Communication à nos prêtres/UP/paroisses/missions linguistiques/communautés religieuses

Mercredi 4 janvier, à 18h15, à la Cathédrale St-Nicolas de Fribourg, Mgr Charles Morerod célébrera une messe en la mémoire du pape émérite Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022.

Aux UP/paroisses/missions/communautés religieuses du diocèse qui ne l’ont pas encore prévu : vous êtes également invitées à organiser une telle célébration d’hommage, au même moment ou à un autre, selon votre convenance. Merci à vous.

Le Service diocésain de la communication

(Version PDF du communiqué)

Les prières s’élèvent pour Benoît XVI

Communication de la Conférence des évêques suisses (31.12.2022):

Le Pape émérite Benoît XVI a achevé sa vie terrestre. Mgr Felix Gmür demande à tous les prêtres et toutes les communautés religieuses d’inclure une intention particulière pour Benoît XVI, dans la prière universelle, lors de la messe du jour. Il inviter également tous les diocèses à faire sonner les cloches pour marquer la peine et montrer l’espérance. Un message est parti du secrétariat général de la CES pour informer les vicaires généraux, l’association faîtière des communautés religieuses et inviter tous les prêtres et communautés à ces gestes et paroles.

Le temps a été très court pour avertir tout le monde, mais les cloches de nombreuses églises devraient sonner aujourd’hui à 15h et pendant 5 minutes et des prières s’élèveront pour l’âme de Benoît XVI.

Concert des fenêtres de l’Avent

Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a le plaisir de vous inviter à un concert des « fenêtres de l’Avent » vendredi 16 décembre 2022 à 18h30 ou à 21h00 à l’évêché de Fribourg (rue de Lausanne 86) « Piccola Messa di Gloria » (45 min).

La Piccola Messa di Gloria est une œuvre composée sur le modèle liturgique de la messe latine en cinq parties : Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus et Agnus Dei. La partie vocale en grec, en latin, en glagolitique, et en castillan est chantée par un chœur à quatre voix et comprend plusieurs interventions solistiques. L’orchestration est destinée à un ensemble blues-rock pouvant être enrichi d’instruments à vent et de musique électronique programmée. Crossover kaléïdoscopique mêlant tour à tour rythmiques hip-hop et mélopées balkaniques, drones électroniques et harmonies chorales orthodoxes, séquences de minimal music et chant populaire teinté de rock ou de blues, la Piccola Messa di Gloria propose le voyage dans un imaginaire spirituel à mi-chemin entre Orient et Occident.

Suivi d’un vin chaud (à l’extérieur)

Merci de confirmer votre présence (en indiquant le nombre de personnes) au 026 347 48 50 / reception@diocese-lgf.ch 

Nominations de trois représentantes de l’évêque

Mgr Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a nommé trois femmes laïques représentantes de l’évêque pour coordonner les thématiques suivantes sur le plan diocésain : « art sacré », « couple et familles » et « catéchèse et catéchuménat ».

Trois représentantes de l’évêque pour les régions diocésaines

Mgr Morerod a nommé représentante de l’évêque, pour un mandat de six ans :

  • pour l’art sacré : Mme Agnès Barotte, agente pastorale en formation à Neuchâtel et diplômée en biens culturels de l’Église catholique. Elle sera à la tête d’un « conseil épiscopal Art sacré» (en cours de création) qui supervisera les biens culturels au service de la liturgie au sein du diocèse.
  • pour la pastorale des couples et familles : Mme Anne-Claire Rivollet, agente pastorale à Genève. Déjà présidente de l’actuelle commission diocésaine « Couple et familles », elle poursuivra la coordination de ce conseil qui travaille sur les enjeux liés à la pastorale familiale.
  • pour la catéchèse et le catéchuménat : Mme Fabienne Gapany, agente pastorale dans le canton de Vaud. Déjà présidente de l’actuelle commission diocésaine, elle poursuivra la coordination de ce conseil.

Précédentes nominations

Ces nominations s’inscrivent dans une série de nominations de « représentantes ou représentants de l’évêque » pour une meilleure synergie au sein du diocèse.

Ces représentant.e.s, tant territoriaux que thématiques, sont les suivants :

  • pour la région diocésaine de Vaud : M. Michel Racloz
  • pour la région diocésaine de Fribourg (partie francophone) : Mme Céline Ruffieux
  • pour la région diocésaine de Fribourg (partie germanophone) : Mme Marianne Pohl-Henzen
  • pour la région diocésaine de Neuchâtel : M. Romuald Babey
  • pour la région diocésaine de Genève : Mme Fabienne Dubouloz-Gigon
  • pour la vie consacrée : Sr Marie-Emmanuel Minot
  • pour la culture de l’appel, les vocations et la formation des séminaristes : M. l’abbé Nicolas Glasson (vicaire épiscopal)
  • pour l’écologie : Mme Dorothée Thévenaz Gygax
  • pour la formation : M. Philippe Hugo
  • pour la prévention : Mme Mari Carmen Avila

D’autres nominations devraient avoir lieu dans les prochains mois.

Mgr Morerod adresse ses vœux de bienvenue à ces trois représentantes.

Le Service diocésain de la communication

Annexes :

  • CV et photos (ci-dessous)
  • Communication interne de Mgr Morerod (30.09.2022) sur les nouvelles nominations au sein du diocèse 

Les nouvelles nommées en quelques lignes

Agnès Barotte

Née en 1995 à Bois-le-Roi (près de Fontainbleau), Mme Agnès Barotte, mariée et habitant Le Locle, a obtenu une licence de Lettres et de Sciences-Politiques à l’Institut Albert le Grand – IRCOM, à Angers (2013-2016) puis de Biens Culturels de l’Église (histoire de l’art et gestion de biens culturels de l’Eglise) à l’Université Pontificale Grégorienne, à Rome (2017-2020). À Rome, Agnès Barotte a également eu l’occasion d’être guide conférencière dans les hauts lieux spirituels et culturels de la ville éternelle, ainsi que d’enseigner des cours d’introduction à l’art sacré aux étudiants de l’Emmanuel Mission Rome. De 2018 à 2021, elle a été assistante chargée de coordination, communication et secrétariat à la Trinité des Monts (centre d’accueil de touristes et pèlerins à Rome). Depuis 2022, elle est agente pastorale en formation au sein de l’Unité pastorale (UP) des Montagnes neuchâteloises (La Chaux-de-Fonds et environs). Madame Barotte parle couramment anglais et italien.

Anne-Claire Rivollet

Née en 1973 à Genève, Anne-Claire Rivollet, mariée, théologienne, est assistante pastorale responsable de la pastorale des familles de l’Église catholique romaine à Genève (40%), où elle est également responsable du pôle Annonce rassemblant plusieurs services pastoraux cantonaux. Elle a étudié les sciences de l’éducation à l’Université de Genève (1993-1997), obtenu des diplômes universitaires en Études Religieuses et en Formation Pastorale (Facultés Catholiques de Lyon – 1997-2001) ainsi que des licences en philosophie et théologie (Centre Sèvres, Paris – 2001-2004). Forte de nombreuses expériences en Église (pastorale de la jeunesse, catéchèse, divers enseignements, etc.), elle a notamment acquis une expérience de journaliste à la Radio Télévision Suisse francophone (RTS), en tant que responsable des messes radio et télévision (2010-2012). Anne-Claire Rivollet vient d’obtenir un Certificat Universitaire « Pastorale Amoris Laetitia » (IPER – Universités Catholiques de Lyon) et s’est formée auprès du Service National Famille et Société (Conférence des évêques de France) sur les questions de « foi et homosexualité ». Récemment, elle a aussi été déléguée de la Conférence des évêques suisses (CES) à la Xe Rencontre Mondiale des Familles qui a eu lieu à Rome juin 2022. Elle est également responsable pastorale et catéchiste dans une école privée catholique genevoise.

Fabienne Gapany-Vellozo

Née en 1967, à Bulle, Fabienne Gapany-Vellozo, mariée, est engagée dans l’Église du canton de Vaud depuis 2007. Fabienne Gapany a enseigné pendant quelques années au Cycle d’Orientation de Bulle. Elle a décroché un diplôme d’agente pastorale à l’Institut de formations aux ministères (IFM) à Fribourg en 2010, puis le Diplôme Supérieur de Pastorale Catéchétique (théologie pratique) à l’Institut Supérieur de Pastorale Catéchétique (ISPC) à Paris en 2019. Fabienne Gapany a une grande pratique du terrain : coordinatrice en catéchèse, formatrice en catéchèse, animatrice de parcours d’initiation à l’eucharistie et à la confirmation, ou encore de catéchèse intergénérationnelle, elle a notamment été active dans la mise en place des Orientations diocésaines pour la confirmation. Trois axes ont rythmé son parcours : les adolescents et confirmands, la catéchèse intergénérationnelle et l’engagement cantonal et diocésain. Membre et présidente de la Commission Diocésaine de la Catéchèse et du Catéchuménat depuis septembre 2018. Elle est aussi membre de l’Équipe cantonale (VD) du catéchuménat des adultes depuis septembre 2020, et coordinatrice cantonale du catéchuménat depuis septembre 2021.


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Nomination d’une représentante de l’évêque pour la prévention

Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a nommé Mme Mari Carmen Avila représentante de l’évêque pour la prévention. Elle entre en fonction le 1er novembre 2022.

Prévention au sens large

Mari Carmen Avila, membre de la communauté des consacrées du Regnum Christi en Suisse et ancienne directrice de l’école du Châtelard (Montreux), a été nommée pour un mandat de six ans à la coordination des questions liées à la prévention à travers le diocèse. Choisie pour ses compétences de savoir-faire en gestion de crises dans des communautés religieuses, elle devra s’occuper non seulement de la prévention d’abus d’ordre sexuel, mais également d’abus d’autorité, d’abus spirituels, de tendance à certaines addictions (alcoolisme, etc.), Mme Avila devra aussi s’occuper de l’accompagnement des personnes en difficulté.

Un travail d’équipe faisant appel à des professionnels

Mme Avila s’appuiera sur les réflexions et l’aide d’un groupe de travail sur la prévention. Celui-ci œuvre depuis juin 2022 afin de cibler les besoins et les priorités en termes de prévention dans le diocèse. Un code de conduite, qui aborde les questions d’abus d’autorité et est destiné à tout employé (agent pastoral) dans le diocèse, est en cours d’élaboration, sur l’initiative de la partie germanophone du diocèse (Deutschfreiburg) avec l’aide de l’association LIMITA. Au sein de ce groupe de travail, divers contacts ont été pris avec des entreprises, institutions étatiques ou internationales, services RH, psychologues, afin de mettre en commun les initiatives liées à la prévention.

Un souci porté depuis longtemps par l’évêque

La question de la prévention est depuis longtemps un souci porté par l’évêque. Depuis 2012, la prévention a été portée sur la question des abus d’ordre sexuel, avec : la demande de l’évêque de signaler tout abus à la justice civile, l’étude historique sur l’institut Marini (institut sous la juridiction de l’évêque où ont été commis des abus sur enfants), la création de commissions d’écoute aux victimes, la mise sur pied d’une charte diocésaine contre les abus d’ordre sexuels, une formation obligatoire de sensibilisation (déléguée aux associations ESPAS et LIMITA) pour tout agent pastoral du diocèse, la pose d’un mémorial à la cathédrale de Fribourg en hommage aux victimes d’abus. Aujourd’hui, Mgr Morerod, par la nomination de Mme Avila, souhaite renforcer ces initiatives, et l’élargir aux abus d’autorité qui y sont intrinsèquement liés.

Mari Carmen Avila en quelques lignes

Née en 1959 à Mexico, de nationalité mexicaine et espagnole, Mari Carmen Avila est membre de la Fédération Regnum Christi. Elle a obtenu diverses licences et diplômes : une licence de design industriel et une licence en éducation à l’Université Anáhuac à Mexico, un diplôme en sciences religieuses à l’Athénée pontifical Regina Apostolorum à Rome ainsi que divers diplômes de théologie spirituelle, liturgie et accompagnement spirituel auprès des Universités pontificales à Rome. Mari Carmen Avila possède de nombreuses expériences dans l’enseignement et la direction d’écoles tant en Suisse qu’en Italie, ainsi que dans le suivi personnel et l’accompagnement spirituel des prêtres et des laïcs. Pendant huit ans, elle a fait partie du premier gouvernement général des consacrées du Regnum Christi où elle collaboré avec le cardinal Velasio de Paolis, le cardinal Gianfranco Ghirlanda et le Père Agostino Montan à la mise en œuvre du renouvellement du Regnum Christi, l’élaboration du nouveau droit propre pour le Regnum Christi, la formation des directrices de communauté, les étapes initiales et les statuts de la Fédération Regnum Christi. En 2021 elle a été nommée visitatrice canonique de la Fraternité Eucharistein et est l’une des assistantes ecclésiastiques pour le renouvellement de cette communauté. Actuellement, Mari Carmen Avila vient d’entamer, aux côtés notamment de Mgr Alain de Raemy, un diplôme universitaire à l’Institut catholique de Paris : « Abus et bientraitance : Écouter, accompagner, prévenir ». Mari Carmen Avila parle espagnol, anglais, français et italien.

Précédentes nominations

Une série de nominations de « représentant.e.s de l’évêque » pour une meilleure synergie au sein du diocèse ont déjà eu lieu.

Ces représentant.e.s, tant territoriaux que thématiques, sont les suivants :

  • pour la région diocésaine de Vaud : M. Michel Racloz
  • pour la région diocésaine de Fribourg (partie francophone) : Mme Céline Ruffieux
  • pour la région diocésaine de Fribourg (partie germanophone) : Mme Marianne Pohl-Henzen
  • pour la région diocésaine de Neuchâtel : M. Romuald Babey
  • pour la région diocésaine de Genève : Mme Fabienne Dubouloz-Gigon
  • pour la vie consacrée : Sr Marie-Emmanuel Minot
  • pour la culture de l’appel, les vocations et la formation des séminaristes: abbé Nicolas Glasson (vicaire épiscopal)
  • pour l’écologie : Mme Dorothée Thévenaz Gygax
  • pour la formation : M. Philippe Hugo

D’autres nominations devraient avoir lieu dans les prochains mois.

Le Service diocésain de la communication

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Les paroisses et les institutions religieuses appelées à réduire leur consommation d’énergie

Le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg enjoint à un réel changement individuel et collectif à l’aube d’une crise écologique, faisant écho à l’encyclique du Pape Laudato Si’, parue en 2015. S’il invite à une transition vers plus de sobriété, il énumère et recense également quelques conseils pratiques destinés aux paroisses et entités religieuses.

L’occasion d’une conversion profonde

La crise énergétique que nous vivons actuellement n’est que la manifestation d’un phénomène dramatique qui dure depuis longtemps. Elle montre que nous ne sommes pas prêts à répondre à une situation critique dénoncée depuis des dizaines d’années.

C’est bien l’urgence de la situation qui nous interpelle immédiatement avec une telle intensité. Mais elle ne fait que remettre en cause notre rapport à long terme à notre environnement. C’est l’occasion pour nous de commencer à agir aussi dans la perspective d’une prise de conscience plus large de notre rapport à la Création. Comme le demande le pape François dans son encyclique Laudato Si’ sur la sauvegarde de notre « maison commune ».

Cette crise nous invite à prendre conscience que les ressources sont limitées, que nous avons dépassé six des neuf limites planétaires établies par la communauté scientifique et que notre pays est largement privilégié par rapport à tant d’autres.

Elle nous invite à expérimenter un chemin vers la sobriété et à constater que moins de confort matériel n’implique pas nécessairement moins de bonheur, mais peut-être plus de liens sociaux finalement en s’organisant de manière collective pour réduire notre impact écologique.

Elle nous invite aussi à envisager notre consommation au regard des conséquences pour le reste de l’humanité, dont certains pays subissent des phénomènes naturels extrêmes alors qu’ils contribuent le moins au réchauffement climatique. Le droit à l’alimentation de millions de personnes est menacé.

Bien sûr, il faut consommer différemment, consommer mieux, consommer durablement au moyen des énergies renouvelables. Mais cela ne suffira pas : il faut simplement moins consommer d’énergie. Cette sobriété peut être porteuse de joie et de liberté. « La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété », nous rappelle le pape.

Les circonstances nous invitent à nous recentrer sur l’essentiel, à expérimenter de nouvelles formes d’organisation, de nouveaux modes de vie, de nouvelles manières d’envisager notre rapport aux autres et aux êtres vivants.

Quelques mesures pratiques – basées notamment sur les conseils des organisations oeco Eglises pour l’Environnement et EcoEglise :

  • Régler le chauffage des églises et des locaux paroissiaux en fonction des périodes d’utilisation effective.
  • Renoncer à chauffer tout ou partie des centres paroissiaux et se concentrer sur l’utilisation de quelques pièces.
  • Organiser les célébrations dans un plus petit local, par exemple la salle paroissiale ou une chapelle annexe.
  • Hors des périodes d’utilisation, la température ambiante dans l’église peut être abaissée entre 8 et 12° C.
  • L’installation d’un poste de commande du chauffage qui soit programmable à l’avance est un soutien pour exploiter l’installation au mieux.
  • Procéder à des aérations ponctuelles de 5 à 10 minutes en créant un courant d’air à travers l’église, plutôt que des aérations permanentes en imposte.
  • Remplacer les ampoules à incandescence habituelles par des ampoules économiques, qui consomment 5 fois moins de courant et durent jusqu’à 8 fois plus longtemps.
  • Éteindre les boilers qui ne servent qu’au lavage des mains ; débrancher les réfrigérateurs qui ne servent pas quotidiennement.
  • Ne pas mettre en veille les appareils électroniques quand ils ne sont pas utilisés et s’équiper de matériel de coupure de courant (ex : multiprise avec bouton).
  • Éteindre totalement les ordinateurs, écrans, imprimantes et photocopieurs lors des pauses de plus de 30 minutes et les programmer de manière à ce qu’ils se mettent automatiquement en veille après cinq minutes de pause.
  • En cas de renouvellement d’appareils, opter pour ceux de catégorie A.
  • Quant à l’éclairage extérieur de l’église, de ses abords ou du centre paroissial, il est possible de l’ajuster aux besoins effectifs de lumière en installant un système de commande programmable, des capteurs de luminosité ou des détecteurs de présence.
  • Et finalement : dire ce que la paroisse fait !
    • Les paroissiens et paroissiennes ne s’en rendront pas forcément compte.
    • L’importance de communiquer aux paroissiennes et paroissiens la raison de ces économies d’énergie, qui ne sont pas uniquement pensées face à l’urgence de la crise énergétique actuelle, s’inscrivent dans une démarche de conversion écologique requise par l’encyclique Laudato Si’.
    • Faire le lien entre la crise énergétique – conjoncturelle – et la crise climatique chronique.
    • Insister sur le lien entre sobriété et solidarité.

La formation « Management environnemental pour les paroisses et communautés chrétiennes » s‘adresse aux personnes qui souhaitent accompagner leur paroisse ou une autre communauté jusqu’à l’obtention du label environnemental « Coq vert ». Grâce aux connaissances acquises durant cette formation, les participantes et participants pourront coordonner l‘équipe Environnement d‘une paroisse et la conseiller durant tout le processus. Cette équipe est le moteur qui fait avancer les actions et les projets en faveur de l’environnement au sein de la communauté avec le soutien des responsables.

Présentation du programme de formation en management environnemental (label Coq Vert) : Vidéo

Info : Le Coq vert

Personne de contact : Marc Roethlisberger, roethlisberger@oeku.ch, 078 214 05 97 (lu-me)


EcoEglise vous propose aux paroisses et communautés religieuses un éco-diagnostic à remplir autour de cinq thèmes : enseignement et célébration, bâtiments, terrains, mode de vie et engagement local et global. Une communauté qui souhaite démarrer le processus doit constituer un groupe, s’enregistrer puis remplir l’eco-diagnostic. Son cheminement est marqué par des niveaux de progression. Une série de ressources sur chacun des thèmes est mise à disposition.

Info : EcoEglise

Personne de contact : Lara-Florine Schmid, lara-florine.schmid@ecoeglise.ch


Contact :

Mme Dorothée Thévenaz Gygax, représentante de l’évêque pour l’écologie, 021 617 88 93

(Version PDF du communiqué)

Mettre en avant notre pastorale et travailler en esprit synodal

Communication à nos agents pastoraux/UP/paroisses/missions/communautés religieuses

L’Église se doit de mettre en avant sa pastorale et non ses structures. Aussi souhaité-je davantage mettre en évidence la pastorale dont nombre d’entre vous êtes les acteurs : solidarité, vocations, vie consacrée, couple et familles, catéchèse et catéchuménat, etc.

Dans l’intention de travailler de manière synodale, je veux faire appel à la fois à des gens du terrain ainsi qu’à des spécialistes. Dès lors, je souhaite ne plus faire recours à un seul conseil épiscopal, mais à une série de conseils épiscopaux thématiques, composés de groupes à chaque fois différents, qui m’aiguillent et me font part de propositions sur leur pastorale respective. Parmi ces conseils se trouvent des commissions (couple et familles, catéchèse et catéchuménat, diaconat permanent …) ou des conseils (conseil presbytéral, conseil d’administration) qui fonctionnent déjà très bien. D’autres sont nouveaux ou à venir (écologie, vie consacrée, prévention, art sacré, etc.). Pour la jeunesse, suivant la proposition faite au Synode des évêques par Mgr Alain de Raemy et qui a déjà porté ses fruits au Vatican, je souhaiterais appeler des jeunes à constituer un conseil et à me proposer eux-mêmes des options pastorales.

Les mandats de ces conseils seront préparés par leurs membres mêmes, sur la base des défis qu’ils rencontrent sur le terrain et les enjeux actuels. Il conviendra de bien communiquer au niveau interne afin de faire connaître les rôles et les chantiers en cours de chacun de ces conseils. La coordination passera par les services de l’évêché.

Enfin, les responsables (souvent nommés « représentants de l’évêque ») de ces conseils épiscopaux thématiques, avec la présence d’autres membres (cf. schéma dans la version PDF de cette communication) se réuniront plusieurs fois l’an en un conseil épiscopal plénier, porteur de toutes les pastorales du diocèse.

Certains d’entre vous me diront que nous ajoutons là des structures, mais le but est au contraire d’alléger notre fonctionnement qui a tendance à multiplier les mêmes réflexions dans chaque région diocésaine. Il s’agit de renforcer la transversalité, de mettre en commun des savoir-faire entre les acteurs de la même matière (en particulier entre les régions diocésaines, ainsi qu’avec l’évêché). Cette façon d’optimiser le savoir-faire devrait avoir des répercussions économiques également, surtout lorsque nous ne savons pas quel sera l’avenir de notre diocèse en termes de financement.

Nous prenons acte du fait que nous nous sommes détachés d’une organisation avant tout territoriale (celle-ci restant indispensable), selon un processus entamé en Europe depuis plusieurs décennies.

Je me réjouis de commencer à rencontrer ces conseils, dont certains sont en voie de création. Cela prendra un peu de temps, mais vous verrez dans les prochains mois apparaître des nominations en lien avec cette nouvelle organisation.

Avec mes fraternelles pensées.

 

+ Charles Morerod

(Version PDF de la communication)

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Fribourg : l’Église va redonner un souffle à un café-restaurant

Le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg a la joie d’annoncer le lancement d’un nouveau projet de présence dans la cité avec la reprise du « Café-restaurant du Cygne » à Fribourg. Concrétisant les appels du pape François, ce projet entend offrir au centre de la vie urbaine un lieu de convivialité grand public proposant une cuisine locale de qualité tout en ouvrant un espace accueillant pour le message de l’Évangile. La gestion de l’établissement ainsi que les activités qui s’y dérouleront seront assurées par une fondation.

Depuis plusieurs années, l’Église catholique dans le canton de Fribourg (qui comprend les régions diocésaines de Fribourg francophone et germanophone) réfléchit à une manière concrète de mettre en œuvre au cœur de la capitale fribourgeoise, les appels du pape François, tels que publiés dans ses différents textes : Evangelii Gaudium, Fratelli Tutti et Laudato Si’. Ce sera chose faite avec l’acquisition le 1er septembre 2022 du café-restaurant du Cygne, sis Rue des Bouchers 2 à Fribourg. Cet établissement historique, idéalement placé au cœur du nouveau quartier piéton du Bourg, sera rénové et transformé ces prochains mois pour offrir aux Fribourgeois, courant 2023, un lieu de rencontre moderne, convivial et attractif. Le restaurant proposera une cuisine de qualité misant sur les produits régionaux et mettra un accent particulier sur l’accueil.

En parallèle de ses prestations d’hôtellerie ordinaires, l’établissement proposera un ensemble d’activités permettant à tout un chacun de faire une expérience originale inspirée de la richesse de l’Évangile et de la vie de l’Église qui est à Fribourg.

Des intuitions pleines de modernité

L’inspiration du lieu est à trouver dans une exhortation ainsi que deux encycliques du pape François et constituant le fil rouge de son pontificat : le besoin de rendre à la ville son humanité et de profiter de l’immense bouillon culturel qu’elle représente aujourd’hui (Evangelii Gaudium), la nécessité de repenser la relation de l’Homme à la nature et à la consommation (Laudato Si’) et l’urgence pour l’être humain de vivre avec ses pairs dans des lieux d’échange et de fraternité, peu importe les différences (Fratelli tutti). De ces trois textes imprégnés de notre temps, les responsables du projet feront naître un lieu résolument moderne et empreint de toute la substance du message chrétien.

Une organisation claire et transversale

Le projet en lui-même sera conduit par le biais d’une fondation en cours de création et dont l’organigramme sera composé de professionnels qualifiés issus de divers milieux laïcs et ecclésiastiques du canton de Fribourg, dont celui de l’hôtellerie. Elle assurera en particulier la bonne gestion de l’établissement, propriété du Bénéfice curial de Villars-sur-Glâne.

Rendez-vous en 2023 !
Des travaux devenus nécessaires seront entrepris à partir de septembre afin de rénover le café-restaurant du Cygne et lui insuffler sa nouvelle identité. La réouverture est prévue courant 2023. Dès cet automne cependant, la fondation travaillera à l’élaboration du concept devant donner vie au lieu. Une communication régulière sera diffusée dès cet automne.

Pour toute question ou information complémentaire : 
Benoît Dumas, chargé de communication pour le projet
076 477 64 44

(Version PDF de la communication)