Enquête canonique préalable

Dans le cadre de l’enquête canonique préalable en cours, instruite suite à des accusations – largement relatées dans les médias – de l’abbé N.M. à l’encontre d’autres prêtres, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, appelle les personnes qui ont un lien direct avec ces accusations à prendre contact avec Me Maurice Harari, avocat à Genève :

+41 (0)22 819 40 00 / +41 (0)22 819 40 01 / info@harari-avocats.ch

Le Service diocésain de la communication

Liens :

(Version PDF de la  communication)

«… et Dieu dit …» : Message pastoral sur la dignité de la Parole de Dieu

Message pastoral de la Conférence des évêques suises sur la dignité de la Parole de Dieu

Chères Sœurs et Frères dans la foi,

Le pape François a rappelé à tous les fidèles, dans sa lettre apostolique « Aperuit Illis » du 30 septembre 2019, l’importance du lien à la Parole vivante de Dieu. Le Verbe éternel, qui était au commencement auprès du Père, s’est fait chair en Jésus Christ et a habité parmi nous (cf Jean 1). Ce mystère, nous pourrons à nouveau y réfléchir et nous en émerveiller durant les fêtes à venir. L’Esprit de Dieu est présent partout où sa Parole est entendue et méditée. Le pape accorde une grande importance à une relation vivante et obéissante avec la Parole de Dieu.

C’est pourquoi il écrit : « […] nous avons un besoin urgent de devenir familiers et intimes de l’Écriture Sainte et du Ressuscité, qui ne cesse de rompre la Parole et le Pain dans la communauté des croyants. C’est pourquoi nous avons besoin d’entrer constamment en confiance avec l’Écriture Sainte, sinon le cœur restera froid et les yeux resteront fermés, frappés comme par d’innombrables formes de cécité. »

Pour atteindre ce but, le pape François a institué un dimanche de la Parole de Dieu, fixé au 3e dimanche du Temps Ordinaire, vers le milieu de janvier. Nous, évêques et abbés territoriaux, nous reprenons volontiers à notre compte cette requête du pape et nous nous adressons déjà, au début d’une nouvelle année liturgique, à tous les fidèles, d’autant plus que la Fédération Biblique Catholique internationale a promulgué l’année 2020 Année de la Bible. Nous souhaitons, par ces quelques réflexions, faire porter l’attention surtout sur l’annonce de la Parole de Dieu dans la liturgie. La nouvelle traduction de l’Ecriture Sainte que nous utilisons depuis quelques années dans nos célébrations veut nous inviter à une écoute nouvelle et plus approfondie. Lire la suite

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A propos des installations d’antennes

Communication aux UP/paroisses/missions du diocèse

A propos des installations d’antennes

« Chez nous comme ailleurs, des questions sont posées à propos de l’installation d’antennes téléphoniques dans les clochers. La question n’est pas nouvelle, mais son actualité est accentuée par la perspective de l’installation de nombreuses antennes 5G. Le Conseil presbytéral (délégués des prêtres) du diocèse en a été saisi, bien que la gestion des bâtiments paroissiaux relève des paroisses. Nous proposons toutefois des éléments qui méritent d’être pris en considération, après nous être informés auprès de spécialistes et avoir consulté des recommandations publiées dans d’autres diocèses en Suisse et à l’étranger. Ces éléments sont les suivants :

  • Il n’y a pas d’unanimité quant à l’impact des antennes sur la santé, mais on comprend l’inquiétude de beaucoup. Si l’évolution scientifique et technologique apporte de nombreux bienfaits, elle peut aussi provoquer de nouveaux problèmes, ce qui demande un discernement attentif.
  • Les considérations financières sont certes importantes, notamment pour les paroisses pauvres, mais elles sont de nature à diviser. Les églises ne sont pas des bâtiments à but lucratif (à la différence des bâtiments voisins, sur lesquels on mettra probablement l’antenne si elle ne peut être dans le clocher). En outre il ne faut pas négliger que la présence d’une antenne risque de diminuer la valeur des terrains attenants. L’expérience montre enfin qu’il est très difficile, si on change d’avis, de dénoncer un contrat qui a impliqué une installation coûteuse.
  • Dans ces conditions l’installation d’une antenne provoquerait inévitablement des tensions entre les paroissiens et avec les voisins (notamment les voisins qui ne sont pas paroissiens).

 

Vous aurez compris que l’installation d’antennes nous semble impliquer de sérieuses difficultés, et nous le disons dans le respect des compétences des conseils paroissiaux. »

Fribourg, le 4 décembre 2019

Le Conseil presbytéral

(Version PDF de la  communication)

Session diocésaine sur l’Eglise sans frontières

Du 12 au 14 novembre, quelque 420 prêtres, diacres, laïcs et laïques œuvrant dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) se sont réunis sur le thème : « Eglise sans frontières ». Cette démarche synodale a mis l’Autre au centre, rappelant que sans les « étrangers », les Eglises suisses seraient pratiquement vides. Le diocèse de LGF compte 53% de migrants parmi les catholiques et 70 communautés linguistiques, soit des structures parallèles aux paroisses (ou aux ensembles de paroisses nommés « unités pastorales »). Ces trois jours ont mêlé conférences, ateliers, sketchs, temps de prières et témoignages d’expériences de migration.

Parler ensemble pour décider ensemble. C’est ce qui s’est passé dans les halles de Palexpo (GE) qui ont réuni du 12 au 14 novembre quelque 420 agentes et agents pastoraux. Ces trois journées ont été ponctuées des interventions du couple suisso-italo-danois-espagnol Carolina et Victor Costa (à l’origine des séries « Ma femme est pasteure »).

Le professeur Patrick Renz, ancien directeur d’Action de Carême et de Migratio (service de la Conférence des évêques suisses pour les migrants), a souligné que si 31% des catholiques de Suisse sont des migrants (à l’exclusion des migrants allemands et français), ce sont 53% pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (avec 70 communautés linguistiques) ! Une chance ! ajoute-t-il. L’abbé Jacques Rime, historien, a présenté des anecdotes liées à la migration dans le diocèse de LGF, rappelant que c’est un départ qui a été constitutif de notre pays, lorsque les Helvètes ont tout quitté pour aller s’installer vers la Gaulle dont ils ont été déboutés par Jules César. Il a souligné que, sur ce diocèse, les évêques successifs ont été des requérants d’asile. Et de conclure que la vraie migration est celle de la tête au cœur. Madame Chantal Reynier, enseignante à l’Université de Fribourg, a présenté comment l’Eglise primitive a pensé inculturation et acculturation, prenant l’exemple de saint Paul, lui-même émigré, issu d’une famille de commerçant dans l’import-export … La forte mixité des premières communautés chrétiennes ne fait plus de doute. Le professeur Thomas Staubli, chargé de cours sur l’Ancien Testament à l’Université de Fribourg, a illustré la migration dans la Bible sous l’angle de l’hospitalité et a aussi témoigné de son engagement pastorale au centre fédéral de requérants d’asile de Giffers (Guglera, FR). Sœur Marie-Hélène Robert, professeur de théologie à l’Université catholique de Lyon, a évoqué les enjeux de la communication dans des situations pluriculturelles. Quant à M. Luca Marin, directeur du CIEMI (Centre d’information et d’études sur les migrations internationales, Paris), après avoir émis diverses mises en garde sur les chiffres, la terminologie et les causes de la migration, il a clos sur un rappel biblique, insistant sur l’importance de « recueillir » dans « j’étais étranger, vous m’avez recueilli », qui signifie « prendre chez soi et retirer de sa condition de marginalisation ». À tout chrétien de le faire !

A la fin de cette session, une question taraudait encore tous les esprits : quelle est la future collaboration entre communautés linguistiques et entités paroissiales dans notre diocèse ? Va-t-on vers une suppression des communautés linguistiques ou non ? Les deux évêques, dans leur conclusion, ont été clairs : ce rassemblement, ou démarche synodale, n’a pas été instauré pour imposer des décisions déjà prises ni pour appliquer des mesures immédiates, mais pour permettre un vrai dialogue. La question des migrants est diocésaine : elle se prendra au niveau du diocèse, mais avec la participation de chacune et chacun. (À ce sujet, Mgr de Raemy déplore que seul un tiers a répondu au formulaire envoyé pour la préparation de ce rassemblement).

Chacun des évêques se questionne de part et d’autre : ne devrait-on pas prendre exemple sur l’activité missionnaire et dépasser notre rigidité territoriale ? Alors que Mgr de Raemy, ayant passé son enfance à Barcelone, regrette de ne pas avoir eu contact, en restant dans la paroisse française, avec la communauté catholique locale, Mgr Morerod souligne aussi qu’on ne doit pas obliger quelqu’un à prier dans une autre langue que la sienne dès son arrivée dans un pays, ce qui apparaîtrait comme une forme de violence.

Mgr de Raemy rappelle que nous sommes tous d’abord catholiques avant d’être vaudois, portugais, prêtre ou laïc … Deux points lui sont chers : la curiosité réciproque et le droit de cité incontesté pour tout catholique qui met les pieds dans nos régions : « Tellement souvent, on sent des premières classes : ceux qui occupent les lieux, ceux qui ont droit aux bons horaires de messe, etc. » Mgr Charles Morerod abonde : il y a des questions d’abord pratiques à se poser : « Quelle place donne-t-on aux autres selon les horaires ? Quand nous mettons-nous ensemble ? Sur quel sujet faut-il réunir nos forces ? »

Le débat se poursuivra… et dans tous les cantons du diocèse.

Le Service diocésain de la communication

Annexes :

Journée en mémoire des victimes d’abus sexuels

Samedi 23 novembre aura lieu à Fribourg la première journée diocésaine en mémoire des victimes d’abus sexuels commis au sein de l’Eglise catholique. Organisée conjointement par le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg et le Groupe SAPEC (Soutien aux personnes abusées dans une relation d’autorité religieuse), cette journée verra notamment l’inauguration d’un mémorial à la cathédrale St-Nicolas de Fribourg.

Le souci de faire mémoire, présent depuis la fondation de l’association du Groupe SAPEC rejoint celui de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Depuis janvier 2019, des membres du Groupe SAPEC et des représentants du diocèse se réunissent sur cette thématique. Il est né de ces réflexions la volonté de créer une journée diocésaine en mémoire des victimes d’abus sexuels.

Cette journée sera axée autour de trois temps forts : l’inauguration d’une plaque commémorative dédiée aux victimes d’abus commis dans le diocèse, qui sera posée à la cathédrale St-Nicolas de Fribourg, à 14h00. Le film « Grâce à Dieu », de François Ozon, qui sera projeté au cinéma Rex, à 15h15, précédé d’un mot de Mgr Morerod et de victimes. Enfin, un temps de partage et discussion en groupes se tiendra au vicariat épiscopal, à Fribourg (Pérolles 38), à 18h15, suivi d’un apéritif dînatoire.

L’évêque invite chacune et chacun à prendre part à cette journée, dont la participation est gratuite (inscriptions sur diocese-lgf.ch).

Fribourg, le 31 octobre 2019

Contacts :

  • Jacques Nuoffer, président du Groupe SAPEC, 079 342 49 59
  • Laure-Christine Grandjean, responsable de la communication du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, 079 211 45 48

(Version PDF du communiqué)

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Lettres pastorales

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 2 et 3 mars 2024) disponible en :

  • français, A4 (ou version A5 – impression carnet)
  • allemand, A4 (ou version A5 – impression carnet)
  • italien, A4 (ou version A5 – impression carnet)
  • espagnol, A4 (ou version A5 – impression carnet)
  • portugais, A4 (ou version A5 – impression carnet)

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 11 et 12 mars 2023) disponible en :

  • français, A4 (ou version A5 – impression carnet)
  • allemand, A4 (ou version A5 – impression carnet)
  • italien, A4 (ou version A5 – impression carnet)
  • espagnol, A4 (ou version A5 – impression carnet)
  • portugais, A4 (ou version A5 – impression carnet)

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 26 et 27 mars 2022) disponible en :

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 27 et 28 février 2021) disponible en :

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 16 et 17 mars 2019) disponible en :

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 24 et 25 février 2018) disponible en :

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 20 et 21 février 2016) disponible en :

Lettre pastorale sur les orientations pastorales diocésaines disponible en :

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 2 et 3 mars 2013) disponible en :

Lettre pastorale pour le Carême (lue lors des célébrations eucharistiques du week-end des 17 et 18 mars 2012) disponible en :

Écologie : l’évêché n’investit pas dans les énergies fossiles

Quatre ans après la publication de l’encyclique du pape François Laudato Si’, qui enjoint au respect de l’écologie, l’évêché, siège du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, rappelle qu’il n’investit pas dans les énergies fossiles, selon le souhait de l’évêque depuis son arrivée en 2012. Par cette décision, il soutient la campagne mondiale de désinvestissement de l’industrie des énergies fossiles.

Alors que l’évêché s’engage à ne pas investir dans les énergies fossiles depuis 2012, ce n’est que récemment qu’il a analysé les placements financiers effectués avant l’arrivée de Mgr Charles Morerod. Il est ainsi aujourd’hui en mesure de confirmer qu’aucun de ses placements n’est destiné à des industries liées aux énergies fossiles. Par cette action, bien que symbolique puisque d’un poids économique négligeable, l’évêché s’inscrit dans la campagne mondiale de désinvestissement de l’industrie des énergies fossiles.

Cette campagne s’attaque à la source du changement climatique. Elle demande à toutes les personnes qui détiennent des placements dans les entreprises les plus engagées dans l’exploitation des énergies fossiles de s’en débarrasser. Elle vise en priorité les 200 entreprises cotées en Bourse qui possèdent les plus grandes réserves de CO2 de la planète : le Carbon Underground 200 (CU200). Le but est de faire pression sur cette industrie pour l’obliger à revoir son modèle d’affaires qui est incompatible avec le respect de l’Accord de Paris et le maintien d’une terre hospitalière pour l’humanité.

Des dizaines d’institutions catholiques ont déjà rejoint ce mouvement, mais l’évêché serait la première institution catholique suisse à le faire.

Le Service diocésain de la communication

Liens :

(Version PDF du communiqué)

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Prix catholique des médias 2019

Souhaitez-vous participer au concours ? Nous attendons votre
contribution journalistique. Celle-ci peut être une transmission
télévisuelle, radiophonique, une publication dans la presse écrite ou
sur le web. Cependant, il ne doit pas s’agir d’un travail scientifique,
théologique où de propagande. Le travail doit avoir été publié entre
Pâques 2018 et Pâques 2019, à travers un médium journalistique, et doit
manifester un lien avec la Suisse (par exemple via l’auteur, le lieu de
publication, le thème ou autre). 

Présentation et conditions de participation

Les
médias, sous toutes leurs formes, sont d’une importance cruciale pour la
mission de proclamation de l’Eglise. Ils suscitent la réflexion
critique, servent d’instrument pour l’échange d’idées et d’idéaux et
participent de manière décisive à la représentation de l’Église et de
son message auprès de nos contemporains.

En signe de
reconnaissance et d’estime face au travail et à la responsabilité des
médias, les évêques suisses décernent chaque année le Prix catholique
des médias. Par ce biais, ils souhaitent primer les ouvrages et les
initiatives qui rendent compte du message de l’Evangile en dehors des
médias propres à l’Eglise.

Qui peut postuler?

Le Prix
peut être attribué à toute personne ou toute institution,
professionnelle ou non des médias, dont l’initiative, ponctuelle ou sur
un long-terme, correspond à la visée du Prix.

Les oeuvres
présentées doivent avoir un lien avec la Suisse (par exemple par
l’auteur, le lieu de publication, le thème ou autre).

Le Prix est doté de 5’000 francs.

Chacun est invité à soumettre une proposition.

Le
Prix est décerné chaque année. Le jury peut, exceptionnellement,
renoncer à la remise du Prix. Le Prix peut être partagé entre plusieurs
lauréats.

Qui décide de l’attribution du prix?

Les
candidatures déposées sont examinées par un jury choisi par la
Commission pour la communication et les relations publiques de la
Conférence des évêques suisses.

Sont représentées, au sein du jury, les trois régions linguistiques et diverses branches des médias.

Composition du jury

  • Anita Capaul, directrice, Chasa Editura Rumantscha, Présidente
  • Alain de Raemy, responsable des médias au sein de la CES, évêque auxiliaire du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
  • Harry Ziegler, rédacteur en chef, Neuer Zuger Zeitung
  • Bernard Litzler, directeur du Centre catholique des médias, Lausanne
  • Davide Adamoli, journaliste et archiviste, diocèse de Lugano
  • Encarnación Berger-Lobato, responsable, Secteur Marketing & Communication, Conférence des évêques suisses.

Quand le Prix est-il remis?

Le Prix est décerné de manière publique par un membre de la Conférence des évêques.

Où soumettre des propositions de candidature ?

Vous trouverez le formulaire de proposition
ici. Vous pouvez envoyer le formulaire directement par courriel ou l’imprimer et l’adresser à :

Conférence des évêques suisses
Commission pour la communication et les relations publiques
Secrétariat
Case postale 278
CH-1701 Fribourg

La Fribourgeoise Marguerite Bays sera canonisée en 2019

Vingt-quatre ans après sa béatification, la Fribourgeoise Marguerite Bays (1815-1879) sera proclamée sainte en automne 2019. Le Vatican a reconnu le 15 janvier 2019 un deuxième miracle ouvrant la voie à la canonisation de la bienheureuse de Siviriez. Suite sur cath.ch

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