Précisions suite à la publication d’articles

Communication à nos agents pastoraux

Après la parution d’un article précis dans la Neue Zürcher Zeitung1 du 13.12.2020, où la journaliste distinguait bien mes propres propos de ce qui lui venait d’autres sources (que je n’ai pas à connaître), je vois que la suite2 a mêlé l’ensemble de ces sources comme si tout venait de moi. Les réactions très variées reçues hier m’amènent donc à certaines précisions, à commencer par le fait que le but n’est pas de chasser la moitié des prêtres, mais d’adapter progressivement leur nombre à la réalité pastorale.

Le point de départ des réflexions publiées récemment, et qui ne sont pas du tout nouvelles (elles ont été l’objet de discussions au conseil épiscopal dès mon arrivée il y a 9 ans) est l’impact sur la vie des communautés chrétiennes, donc aussi des prêtres, de la permanence d’une couverture territoriale qui s’est fortement développée durant la première moitié du 20e siècle (on y a construit de nombreuses églises et fondé de nombreuses paroisses). Actuellement cela amène déjà beaucoup de croyants, notamment les jeunes mais pas seulement, à se rendre surtout, voire seulement, dans des lieux plus centraux, afin de sentir le soutien d’une communauté vivante ; je constate cette situation déjà existante, et qui rejoint la situation de l’Église antique où on se rassemblait des villes et des villages alentour pour l’eucharistie. A ce mouvement spontané de rassemblement de laïcs « libres » correspond le devoir de prêtres disant l’usure que représentent pour eux des célébrations devant des petits groupes de personnes qui ne leur répondent pas. Un évêque français m’avait dit, commentant sa propre expérience des années 1960-70, que la plupart des prêtres qui avaient quitté le ministère avaient été épuisés par le contraste entre l’enthousiasme du don de leur vie et une indifférence de plus en plus évidente. Certes, je sais aussi par expérience personnelle que la célébration de l’eucharistie, même avec une communauté réduite à sa plus simple expression, remplit une journée grâce à la présence du Christ. Et je sais encore que la foi de quelques personnes silencieuses au fond d’une église est un trésor caché, et qu’il ne faut pas abandonner ces personnes comme si leur fidélité était un problème.

Il y a un paradoxe du moment présent. Comme peu de monde peut se rassembler, j’invite à multiplier les célébrations, et je remercie ceux qui le font de ce témoignage de foi et de souci pastoral. En même temps cette situation nous permet d’observer ce à quoi pourrait ressembler l’avenir, gardant toujours à l’esprit que le Saint Esprit n’est pas prisonnier de courbes statistiques.

Il existe depuis quelques années dans notre diocèse (comme dans d’autres pays) une « cellule » d’accueil pour les prêtres (et agents pastoraux laïcs, mais le cas est plus rare) « venus d’ailleurs ». Le but est de donner une introduction à des spécificités locales. Je rencontre cette cellule une fois par année et y dis chaque fois, entre autres : étant donné que votre expérience antérieure est souvent différente, soyez conscients que la mentalité suisse est très égalitaire (regarder les laïcs comme un troupeau obéissant suscite des allergies) et que les relations avec les Églises réformées y sont cordiales. Cette cellule (le terme n’a pas un sens carcéral) a pour but d’aider ces prêtres venus en mission, aussi en corrigeant nos propres erreurs dans leur accueil.

Plus de 60% des catholiques du diocèse sont de proche origine étrangère, et je les remercie fréquemment de leur présence. Ils sont souvent heureux de pouvoir rencontrer des prêtres de leur pays d’origine, et pas seulement dans les « missions linguistiques » ; certains relèvent aussi le bienfait pour eux de découvrir ici un respect inattendu pour leur vie de laïcs. Des Suisses sont évidemment aussi souvent heureux de la joie de prêtres étrangers, et je partage cette joie.

Il reste que des questions doivent être posées : la manière dont on « couvrait le territoire » il y a 60 ans doit-elle être, littéralement, fixée dans la pierre, que ce soit pour y célébrer la messe ou d’autres liturgies ? Des églises qui se trouvent à quelques minutes à pied les unes des autres (en ville…) aboutissent à une dispersion de petites communautés, et les célébrations qui s’y déroulent, notamment le dimanche, ne manifestent plus le rassemblement de la communauté autour de ce centre qu’est la présence du Christ dans l’eucharistie. Quel service rendons-nous aux Églises dont nous recevons les prêtres (le Vatican nous met constamment en garde) ? Comment stimulons-nous les vocations en Suisse (prière des communautés, éveil des candidats) si nous suggérons que de toute manière il suffit d’en importer ?

Je vous fais la confidence d’un rapport de ces réflexions avec les circonstances de ma propre vocation, laquelle me dérangeait parce qu’en fait je n’avais pas du tout envie d’y répondre, ce que je n’ai d’ailleurs jamais regretté d’avoir fait. A la fin de mon adolescence, je me demandais qui assurerait l’avenir de l’Église ici et maintenant. Comment aurais-je réfléchi si j’avais eu l’impression que ce don pas évident de ma vie n’était pas utile, puisqu’il y avait ailleurs des réserves suffisantes de prêtres ?

+ Charles Morerod

1 https://nzzas.nzz.ch/schweiz/bischof-will-priester-loswerden-ld.1591824

2 Cf. https://www.kath.ch/medienspiegel/bischof-will-priester-loswerden/ et https://www.cath.ch/newsf/charles-morerod-veut-reduire-de-moitie-leffectif-de-son-diocese/, articles où j’ai aussi pu m’exprimer moi-même.

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Écologie : l’évêché fait son bilan carbone

En cette Journée internationale du Climat, l’évêché à Fribourg, siège du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, révèle son bilan carbone sur l’ensemble de l’année 2019. Cette étude, réalisée par Climate Services, a été mandatée dans le souci de cerner les champs où réduire son empreinte écologique. À la lumière de Laudato Si’, encyclique du pape François sur le respect de la Création …

Le bilan total de l’évêché, bâtiment historique protégé dans laquelle travaillent 21 collaborateurs, s’élève à 45 tonnes de CO2. Un chiffre qui demeure dans les normes habituelles, aux yeux des spécialistes. Alors que le tri de déchets fait déjà ses preuves et que les émissions de CO2 pour la mobilité sont particulièrement basses, la principale cause d’émission de CO2 est l’utilisation de gaz naturel pour le chauffage, représentant plus de 80% des émissions. Vue l’ancienneté du bâtiment et le fait que ce dernier n’est pas situé dans le périmètre raccordable au chauffage à distance de la ville de Fribourg, les marges d’amélioration sont malheureusement très réduites.

Suite à ces résultats, les services de l’évêché ont mandaté une entreprise pour signaler des éléments concrets d’amélioration écologique (vérification et remplacement de vannes thermostatiques, remplacement de fenêtres, etc.).

Quant à la mobilité, il est à relever que Mgr Morerod voyage en train ou à vélo dans la mesure du possible. Il a d’ailleurs parcouru près de 27’000 km en train et environ 7’000 en voiture durant l’année 2019. De plus, sur les 21 collaborateurs, 6 seulement se rendent en voiture sur leur lieu de travail.

L’évêché avait également proposé aux entités catholiques de chacun des cantons du diocèse de faire cette évaluation.

Fribourg, le 8 décembre 2020, fête de l’Immaculée Conception

Le Service diocésain de la communication

Annexe : Bilan CO2 de l’évêché

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Nouvelle bière de l’évêque

Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, inaugure la sixième cuvée de la bière de l’évêque : « Le Bras saint ». Ce brassin, réalisé pour la fête de la Saint-Nicolas, est en vente dès le 7 décembre, à l’évêché ou par poste. Une partie des bénéfices sera reversée à deux associations caritatives.

Si l’habituelle inauguration printanière de la « bière de l’évêque », dans la cour de l’évêché, n’a cette année pas pu avoir lieu au vu des conditions sanitaires, la cuvée 2020 n’est que repoussée dans l’année, pour la fête de la saint Nicolas. Cette bière brune hivernale, à base de mandarine et badiane, fait référence au bras de saint Nicolas de Myre, reliquaire exposé à la cathédrale de Fribourg et visible sur les armoiries du diocèse.

Brassée à Carouge, « Le Bras saint » verra sa vente profiter à deux associations caritatives. D’une part, Agapa Suisse-Romande, association basée depuis 25 ans à Fribourg, soutient les personnes qui ont vécu un deuil périnatal, en proposant divers accompagnements en individuel ou en groupe. D’autre part, l’association Des Calories pour la Vie, qui lutte contre la faim dans plusieurs pays, en nous proposant de renoncer à un repas par semaine pour en offrir la contre-valeur à une œuvre luttant contre la faim.

La bière de l’évêque est mise en vente par l’évêché via la société Coussicou SA. « Le Bras saint », ainsi que la cuvée précédente, « La Basilique », sont en vente dès lundi, à retirer à l’évêché à Fribourg (rue de Lausanne 86 à Fribourg) ou à commander par poste.

Le principe de la bière de l’évêque est d’en décliner chaque année une nouvelle cuvée limitée, dont la vente est destinée à des œuvres caritatives.

Le Service diocésain de la communication

Liens :

PS 1 : Pour les Fribourgeois : nos bières peuvent être commandées sur Kariyon de Noël ce mois-ci !

PS 2 : Reportage de la RTS sur la démarche « Offrez des Calories pour la Vie! » du 29.12.2019

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Message et calendrier de l’Avent

Communication à nos agents pastoraux/UP/paroisses/missions linguistiques/communautés religieuses

À la veille de l’entrée dans l’Avent, Mgr Morerod souhaite vous adresser ce message vidéo.

Sachez également que dès ce dimanche, un calendrier diocésain de l’Avent est consultable : une fenêtre apparaîtra chaque jour sur le site internet du diocèse ainsi que sur sa page Facebook.

Malgré la situation sanitaire difficile, le diocèse reste vivant grâce à vous. Ainsi, nous relayerons sur notre site internet les actions et initiatives que vous proposez dans vos UP, paroisses, communautés, aumôneries, etc. pour l’Avent et Noël. Merci de nous les faire connaître à info@diocese-lgf.ch pour les partager au plus grand nombre !

Nous vous souhaitons un bel Avent : « moment propice pour accueillir la venue de Jésus, qui vient comme messager de la paix nous indiquer les voies de Dieu » (Pape François, Angélus, 01.12.2019).

Le Service diocésain de la communication

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Le diocèse s’engage pour la Journée mondiale des réfugiés

Samedi 20 juin 2020, Journée mondiale des réfugiés, le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg prendra part à l’initiative « Les nommer par leur nom », qui consiste à nommer les 40.555 personnes qui ont péri depuis 1993 sur les routes de l’exil vers l’Europe et notamment dans la mer Méditerranée. La liste des noms sera répartie et lue en divers lieux du diocèse. Il s’agit, par cette démarche, d’honorer toutes les personnes décédées et de protester contre leur mort.

Mgr Charles Morerod invite les acteurs de son diocèse à prendre part à l’initiative « Les nommer par leur nom » qui fait mémoire des personnes décédées et enjoint à une réflexion sur l’asile. L’évêque a également rédigé un texte à disposition des paroisses des quatre cantons du diocèse.

L’initiative « Les nommer par leur nom » a été lancée par la paroisse réformée de Heiliggeist et la « offene Kirche » à Berne. Le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg se joint à cette initiative, de manière œcuménique et interreligieuse. En parallèle à la lecture des noms des migrants décédés, la démarche prévoit l’envoi d’une lettre pour interpeler le Conseil fédéral.

Le 20 juin, à Genève, Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire, se joindra à la lecture de noms des migrants disparus. Quant à Mgr Charles Morerod, il sera disponible pour répondre aux questions et remarques sur cette thématique en direct sur la page Facebook du diocèse, à 15h.

Outre la Journée mondiale des réfugiés instaurée par l’ONU en 2001, l’Église catholique célèbre également, et depuis 1914, Journée mondiale du Migrant et du Réfugié (qui cette année aura lieu le 27 septembre).

Les initiatives au sein du diocèse

Dans le canton de Genève :

Samedi 20 juin :

  • de 10h à 22h : Lecture de quelque 10’000 noms sur le parvis de l’église Sainte-Croix à Carouge, avec présence de Mgr Alain de Raemy de 12h30 à 13h30
  • de 12h à 13h : 50e Cercle de silence à Genève sur la place du Cirque (Plainpalais), avec présence de Mgr Alain de Raemy à 12h00

Dans le canton de Vaud :

Samedi 20 juin :

  • à 15h : Cercle de silence en solidarité avec les réfugiés, parvis de l’église Saint-Laurent, Lausanne
  • dès 16h : Lecture des noms et signature des lettres, parvis de l’église Saint-Laurent, Lausanne

Dans le canton de Neuchâtel :

Samedi 20 juin :

  • à 17h30 : Veillée de prière pour les migrants, avec lecture de quelques noms, église de Boudry
  • horaire à définir : Messe avec témoignage d’une femme réfugiée, et lecture de quelques noms, église de Cernier
  • horaire à définir : Messe sur le thème du réfugié, église du Cerneux-Péquignot

Dimanche 21 juin :

  • à 10h : Messe avec témoignage d’un jeune Somalien, et lecture de quelques noms, église de Boudry
  • horaire à définir : Messe avec témoignage et chants de deux femmes requérantes d’asile de Boudry, et lecture de quelques noms, église de Cernier
  • horaire à définir : Messe sur le thème du réfugié (et possible témoignage : en élaboration), église de la Chaux-de-Fonds

À l’évêché :

Samedi 20 juin :

  • à 15h : Mgr Morerod se tient à disposition sur la page Facebook du diocèse pour une « pause-café » sur la thématique de la migration. Possibilité d’adresser ses questions en direct ou par message privé

 

Annexes :

 

Le Service diocésain de la communication

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Trois nouveaux prêtres pour le diocèse

Le mois de juin verra trois ordinations successives de prêtres dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg ! Le Genevois Vincent Lathion, le Saint-Gallois Josef Güntensperger et le Tessinois Giuseppe Foletti – après respectivement des études de médecine ou une carrière dans le secteur bancaire – seront ordonnés prêtres à Fribourg. Ces diverses célébrations sont à suivre en direct sur la chaîne YouTube du diocèse.

Dimanche 7 juin 2020, Vincent Lathion sera ordonné prêtre par Mgr Charles Morerod, à la cathédrale St-Nicolas à Fribourg (à huis clos vu les circonstances sanitaires).
Âgé de 29 ans, Vincent Lathion, d’origine valaisanne, a grandi à Genève. Après le collège, il s’inscrit à la faculté de médecine et y achève sa première année. En automne 2013, il entre au séminaire du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg pour une « année de discernement ». Il poursuit ensuite sa formation en tant que séminariste à la faculté de théologie de l’université de Fribourg. En 2019, il obtient son master de théologie puis commence une année de stage dans l’Unité pastorale Sainte Marguerite Bays (regroupement de 16 paroisses vers Romont) où il poursuite son ministère à l’heure actuelle. Il célébrera sa première messe le 12 juillet à l’église Saint-François-de-Sales de Chêne-Bourg, à Genève.
Ordination en direct sur YouTube : dimanche 7 juin à 15h00.

Samedi 13 juin 2020, Josef Güntensperger sera ordonné prêtre par Mgr Alain de Raemy, à l’église des Cordeliers à Fribourg (à huis clos vu les circonstances sanitaires).
Josef Güntensperger est né en 1963 à Uznach (SG), où il a grandi et fait ses études. Après avoir effectué un apprentissage commercial dans le secteur bancaire et obtenu un diplôme fédéral de banquier, il a exercé sa profession pendant environ 33 ans, en grande partie à l’étranger (brièvement à Paris et principalement en Amérique du Nord). Après son retour en Suisse, il travaille à Genève. En 2012, il quittera le monde financier pour vivre quatre années dans un couvent bénédictin. En 2014, il commence ses études de théologie à Fribourg, qu’il termine en 2018 par un master puis un stage paroissial en ville de Fribourg. Il travaille actuellement au Vicariat épiscopal du « Deutschfreiburg » (partie germanophone du diocèse) et à la pastorale paroissiale de la ville de Fribourg et de ses environs. Josef Güntensperger célébrera sa première messe dimanche 14 juin à l’église des Cordeliers, à Fribourg.
Première messe en direct sur YouTube : dimanche 14 juin à 11h00.

Dimanche 28 juin 2020, Giuseppe Foletti sera ordonné prêtre par Mgr Charles Morerod, à la cathédrale St-Nicolas à Fribourg (à huis clos vu les circonstances sanitaires).
Giuseppe a 31 ans. Il est né au Tessin et y a grandi jusqu’au début de ses études universitaires en médecine, qu’il a effectuées de 2007 à 2013 à Lausanne. Après l’obtention de son diplôme de médecine, il entre au séminaire du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg où il entame une « année de discernement ». À la suite de celle-ci, il commence les études en théologie à l’université de Fribourg où il obtient son master en théologie au début de l’été 2019. En automne 2019, il effectue une année de stage et de diaconat à la Basilique Notre-Dame de Lausanne, où il va continuer pour un temps son ministère.
Ordination en direct sur YouTube : dimanche 28 juin à 15h00.

La dernière ordination d’un prêtre diocésain – pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg – a eu lieu à Lausanne en juin 2016.

Le Service diocésain de la communication

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Marianne Pohl-Henzen nommée à la tête de la partie germanophone du diocèse

Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a nommé Madame Marianne Pohl-Henzen déléguée épiscopale pour la partie germanophone du canton de Fribourg dès le 1er août 2020. Elle succèdera ainsi au Père Pascal Marquard, vicaire épiscopal depuis 2017.

Marianne Pohl-Henzen occupe depuis huit ans la place d’adjointe du vicaire épiscopal pour le « Deutschfreiburg ». A ce poste, elle a collaboré avec trois vicaires épiscopaux successifs. À partir du 1er août, elle sera elle-même la responsable régionale au nom de l’évêque et par conséquent membre du Conseil épiscopal.

Marianne Pohl-Henzen a grandi à Fribourg où elle a fait des études en philologie à l’université. Parallèlement à sa formation théologique, elle a été engagée pendant 18 ans comme catéchiste et agente pastorale dans le district du Lac, en particulier à Courtepin et dans la paroisse bilingue de Morat. Elle a ensuite travaillé pendant deux ans comme accompagnatrice de différentes équipes pastorales dans le canton de Vaud, en même temps comme agente pastorale dans une unité pastorale francophone de la ville de Fribourg. Marianne Pohl-Henzen est mariée, mère de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants.

Le Père Pascal Marquard, qui dirige le vicariat épiscopal du Deutschfreiburg depuis septembre 2017, a choisi d’être prêtre à Zürich (diocèse de Coire), dont il est originaire. Mgr Morerod adresse ses vœux de bienvenue à Madame Pohl-Henzen et remercie le Père Marquard pour le travail accompli dans sa mission.

Le Service diocésain de la communication

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Qu’est-ce qu’un vicaire épiscopal?
Du latin vicarius : remplaçant. C’est celui qui exerce, par délégation, les fonctions attachées à un office ecclésiastique. Lorsqu’il est dit vicaire « épiscopal », il est donc collaborateur de l’évêque. Dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, il existe cinq vicaires épiscopaux liés à des aires géographiques qui correspondent aux vicariats (Genève, Vaud, Neuchâtel et Fribourg – Fribourg compte deux vicariats : l’un germanophone, l’autre francophone) et un vicaire épiscopal lié à une thématique : les vocations. Les vicaires épiscopaux participent notamment au Conseil épiscopal, organe qui conseille l’évêque dans la gestion de son diocèse et qui se réunit quasiment hebdomadairement, ainsi qu’au Conseil presbytéral, constitué de représentants des prêtres du diocèse

Qu’est-ce qu’une unité pastorale ?
C’est un ensemble de paroisses.

Qu’est-ce qu’une équipe pastorale ?
Une équipe pastorale (EP) est formée de prêtres (dont un « curé modérateur »), diacres permanents, assistants pastoraux laïcs et bénévoles, en charge d’une unité pastorale.

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Crise sanitaire : Mgr Charles Morerod invite les paroisses à la solidarité

Dans le contexte de crise sanitaire et économique actuelle, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, souhaite que les églises de son diocèse, toujours ouvertes, deviennent des lieux de récolte de nourriture et de produits de première nécessité.

L’évêque demande aux paroisses de son diocèse, dès maintenant, de faire appel à la générosité des fidèles en les invitant à venir déposer des denrées alimentaires et produits de première nécessité et en assurant la distribution aux personnes dans le besoin, le tout dans le respect des normes sanitaires.

Ces actions se poursuivront dès la reprise des messes publiques, où les fidèles – dans la mesure du possible et selon leurs moyens – pourront se rendre à l’église avec leurs « offrandes ».

S’engager pour les plus démunis fait partie de la vie chrétienne. Le cas de pandémie a déjà révélé dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg une forte mobilisation (souvent œcuménique) dans l’accompagnement des plus fragiles. L’évêque remercie tous les acteurs de cette solidarité, parmi lesquels de nombreux bénévoles !


Aide fournie par l’Eglise aux démunis :

Quelques exemples parmi d’autres dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg

Dans le canton de Vaud, ce sont plus de 440 familles qui sont soutenues directement par des distributions alimentaires, et 200 familles en collaboration avec des associations existantes. Le foyer Saint-Vincent de Paul, resté ouvert pendant la pandémie, accueille toujours des femmes et des enfants de la rue et l’église saint François à Renens offre un accueil de jour.

Dans le canton de Genève, la « Pastorale des Milieux ouverts » propose, à la paroisse de Montbrillant, un repas est servi trois fois par semaine, suivi d’un moment de repos autour d’un café ou d’une activité de jardinage. Un espace douche, accès à un lave-linge, et un nouveau vestiaire ont été ouverts au Temple de la Servette. En collaboration avec cette action, la paroisse Sainte-Clotilde a lancé un appel sur les réseaux sociaux en en vue de collecter des biens de première nécessité. Grâce à la chaîne du bonheur et des dons privés des paniers sous forme de bons d’achat sont distribués à près de 100 familles. De plus, un soutien scolaire a été proposé, tout comme la confection de masques destinées aux personnes en situation précaire.

Dans le canton de Neuchâtel, des livraisons de nourriture dans les familles sont en train d’être mises sur pied.

Parmi les catholiques, de nombreuses personnes s’engagent, bénévolement, dans les rangs d’associations caritatives (sans lien ecclésial direct).

Le Service diocésain de la communication

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Monseigneur Morerod veut la justice et prendra des mesures

Le temps de la justice et le temps médiatique ne sont pas les mêmes. Mgr Charles Morerod, qui s’est récemment vu reprocher par les médias d’avoir ignoré des faits d’abus sexuels, réfute vigoureusement avoir couvert des abus ou en avoir protégé les auteurs. Trois enquêtes sont en cours. Privilégiant toujours la justice à la précipitation, des mesures provisionnelles ayant été adoptées, les décisions nécessaires seront prises, une fois les conclusions des enquêtes connues.

En ce qui concerne les accusations portées contre l’abbé F., Mgr Morerod a transmis – comme il le fait toujours – l’intégralité des informations en sa possession à la police (en novembre et au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux éléments). Une enquête de police est en cours.

En parallèle (la police ayant dans un premier temps considéré que rien de pénal n’apparaissait), Mgr Morerod, se devant de prendre des mesures canoniques, a mandaté un enquêteur externe et neutre, Me Maurice Harari, pour faire la lumière sur les manquements au droit canonique de l’abbé F. et d’autres personnes. Une enquête canonique préalable est ainsi en cours.

Par ailleurs, Mgr Morerod conteste vigoureusement avoir caché des faits et réaffirme que « nommer un curé en étant au courant de tels faits serait non seulement faux mais aussi stupide ». Toutefois, les affaires récentes entraînent une troisième enquête, interne, sur la non-transmission d’informations, le manque de discernement et la disparition de documents.

Ainsi, trois enquêtes sont en cours. Pour l’heure, le ministère de l’abbé F. a été retiré, pour toutes ses fonctions.

Préférant la justice à la précipitation et compte tenu du fait que d’autres témoins peuvent s’exprimer, Mgr Morerod ne communiquera plus sur le sujet avant de disposer des résultats des enquêtes.

L’évêque vous remercie pour votre patience et rappelle que toute personne qui connaît des faits doit les signaler (d’abord à la police), comme nous le demandons avec insistance depuis longtemps.

Le Service diocésain de la communication

Lien : Page « abus sexuels » sur le site du diocèse

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Mesures provisoires à l’encontre d’un prêtre

Selon notre communiqué du 28.01.2020, nous avons ordonné une enquête canonique préalable suite à des accusations portées par l’abbé N.M contre l’abbé P.F. En marge de cette enquête, une autre accusation, qui remonte à près de vingt ans, est parvenue à notre connaissance et demande à être éclaircie. Dès lors, nous avons élargi le mandat d’enquête de façon à ce qu’il porte également sur ces nouvelles allégations. En l’état de la procédure, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a pris la décision d’écarter de son ministère l’abbé P.F., le temps de l’enquête et jusqu’à l’établissement des faits.

Le Service diocésain de la communication

(Version PDF de la  communication)