quêtes

L’évêché ne reçoit aucune subvention de l’Etat et ne perçoit aucun impôt ou contribution ecclésiastique. Ses recettes propres sont bien insuffisantes. En plus des contributions des instances ecclésiastiques cantonales, l’équilibre des finances de l’évêché repose sur les dons et sur la quête des besoins du diocèse.

Le but de cette quête est de lui permettre de répondre tout au long de l’année aux divers besoins de nombreux patients qui se trouvent en difficulté (détresse, situation illégale, rupture avec la société, chômage…), ceci en étroite collaboration avec les travailleurs sociaux de l’hôpital et avec des auxiliaires d’aumônerie. Plusieurs bénévoles apportent également leur aide et leur soutien dans cette mission.

Lors de réunions, les jeunes trouvent ensemble de nouvelles motivations pour relever les défis et faire face aux exigences de la société. Ils partagent et font croître leur quête de sens de foi. Le rôle des jeunes en Eglise est une composante ecclésiastique très importante.

Aujourd’hui, le produit de la quête est explicitement destiné à toute l’Université. Il n’est donc pas réservé à la seule faculté de théologie et a contribué à la réalisation de nombreux projets et instituts. Les sommes récoltées chaque année servent notamment à la création d’un pôle de compétences en éthique à l’Université de Fribourg, au programme interdisciplinaire d’études catholiques, à la cotisation à la Fédération internationale des Universités catholiques, à l’organisation du Forum des religions, à des bourses pour étudiants de pays en voie de développement, à l’accompagnement des étudiants en théologie, au département de théologie pastorale.

De très nombreuses mères de famille viennent frapper à la porte de l’Eglise pour pouvoir subvenir aux besoins de première nécessité de leurs enfants et de leur famille (nourriture, logement, éducation). Elles n’ont souvent pas ou plus droit à une aide sociale ou alors celle-ci est insuffisante. L’Eglise constitue parfois le derniers recours pour ces personnes qui sont les plus fragiles dans notre société. Les bénéficiaires sont souvent des enfants vivant dans des familles monoparentales ou dont les parents ont divorcé.