En décembre 2013, la «Table ronde pour les victimes de mesures de coercition à des fins d’assistance» (http://www.fuersorgerischezwangsmassnahmen.ch/fr/index.html), placée sous la houlette d’un délégué du Département fédéral de justice et police (DFJP), a demandé aux institutions de faciliter l’accès des personnes concernées à leur dossier personnel et de recevoir ces personnes, le cas échéant.

Pour répondre à cette demande ainsi qu’aux demandes de consultation des dossiers par des victimes, l’Evêché a entrepris une recherche approfondie dans ses archives. Il faut savoir que la très grande majorité des communautés religieuses, dont relevaient à l’époque les foyers et autres institutions catholiques, ne dépendent pas de l’évêque et possèdent leurs propres archives. C’est pourquoi les archives diocésaines ne disposent d’aucun dossier de personnes placées ni d’échange de courrier à leur sujet. Si dossiers il y a, ils ont été conservés dans les archives des congrégations.

Afin de suivre les recommandations de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des Affaires sociales (CDAS) et du Délégué aux victimes de mesures de coercition à des fins d’assistance, nous conseillons aux victimes de mesures coercitives de contacter en premier lieu le point de contact de leur canton respectif (Centre de consultation LAVI – Loi fédérale d’Aide aux Victimes d’Infractions – ou autre organismes, listés sous: http://www.fszm.ch/pdf/Adressen_Anlaufstellen.pdf).

Nous suggérons aux victimes de s’adresser ensuite directement à la congrégation religieuse dont dépendait l’institution où elles ont été placées. Nous demeurons à disposition pour transmettre les coordonnées de ces congrégations et restons disponibles pour toute rencontre avec les victimes.

Fribourg, novembre 2014

Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg